Peu de publications car la crise que traverse notre pays affecte l'esprit & le corps. Au-delà d'un débat politique, nous sommes touchés par des questions qui touchent nos origines & notre avenir.
Et que dire de ce qui se prépare pour l'éducation de nos enfants? Aurons-nous à nous battre pour rester parents, c'est-à-dire premiers responsables de nos enfants? Devrons-nous défendre le droit à l'identité de nos enfants, qui naissent fille ou garçon, sans l'avoir choisi (comme tous les hommes de tous les temps, d'ailleurs)? Que la théorie du Genre tourne à l'absurdité quand on force des garçons à jouer à la poupée, c'est-à-dire quand on maintient le cliché?
Voici un extrait du rapport donné à Mme Belkacem :
nombre d'enfants de cette tranche d'âge sont élevés quasi exclusivement par leurs parents ou un membre de leur famille et échappent ainsi à l'influence d'une action publique "
Que sous-tend cette affirmation: que nos enfants gagneraient à être élevés par l'Etat? qu'on va rouvrir les Jeunesses d'Etat? Nos enfants sont-ils des êtres sociaux exclusivement ou des êtres complets, ayant besoin de leur parents, de leur fratrie, de leur maison & qui pas à pas s'ouvrent au monde? Doit-on devenir un citoyen avant que d'être un fils?
Voir les petits garçons blottis contre leurs parents lors de leur libération au Cameroun répond en partie à ces questions.
Beaucoup de questions donc, dont les réponses sont aussi des choix.