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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 11:43

Désolée pour certains accents, que mon clavier ou Over-blog n'affichent plus.

 

 

 

On nous dit, comme une révélation, qu'il faudrait évaluer les enfants de 5 ans en classe maternelle. 

 

http://videos.tf1.fr/infos/2011/les-maternelles-bientot-evalues-6762443.html

 

 

Mais, outre le débat de cette classification des enfants en catégories (dont une joliment nommée : "à risques", hum...), pourquoi attendre aussi tard pour déceler d'éventuels soucis d'apprentissage? "A 6 ans un enfant est achevé d'imprimer", disait la Doctoresse. Il serait temps, au bout de 2 années de "scolarisation" que l'institutrice diagnostique un souci. 

 

Et pourquoi, au lieu d'évaluer les dégats & les retards, pourquoi ne pas directement revoir la méthode d'apprentissage, puisqu'il existe une pédagogie qui fonctionne & qui permet une évaluation des acquis en permanence : la pédagogie sensorielle? L'un de ses avantages, & non le moindre, est d'etre une pédagogie de la réussite, & donc aussi de l'évaluation constante des acquis. Si un enfant ne réussit pas un apprentissage, on sait exactement où il en est, comment reprendre avec lui, & parfois où se situe un éventuel problème physique ou psychologique. Pas besoin de faire un test ou une évaluation ponctuelle, avec le stress que cela peut créer pour un enfant. 

 

Et puis ce truc de l'efficacité absolue, alors qu'on sait que l'age n'est pas le seul facteur d'évaluation, précisément! Combien d'enfants ont accusé un "retard" apparent dans les apprentissages, & d'un coup, en une semaine, ont ratrappé les autres par un déclic inexplicable??? 

 

 

Il y a encore du chemin pour qu'on arrete de raisonner avec des solutions sur les effets, au lieu de trouver une solution sur les causes memes des troubles d'apprentissage! Arretons de massacrer ces enfants avec des méthodes qui dégradent leurs capacités intellectuelles, sensitives, sociales; & proposons-leur une progression qui tienne compte de leur corps, de leur rythme, de leurs capacités! 

 

 

 

 

 

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commentaires

P
<br /> A ce propos, j'aime bien la comparaison que faisait André Antibi, en parlant de la constante macabre, avec les instructeurs de premiers secours. Si leurs élèves avaient un taux d'échec à l'examen<br /> de secourisme de 20%, on considérerait, à raison, qu'il y a quelque chose qui déconne dans la façon d'enseigner. Mais à l'école, on trouve ça normal...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Bonne comparaison en effet!!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> hum... j'ai connu une instit de primaire (ancienne voisine) qui disait laconiquement "de toute façon, on sait que 20% n'y arriveront pas..." avec un air de s'en moquer royalement, c'était<br /> spectaculaire...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Aaaaaaah comme tu as raison !<br /> Mais pour en arriver à ce dont tu parles, il faudrait que les motivations profondes soient de faire au mieux pour les enfants. Malheureusement, le passé a largement montré que le bien des enfants<br /> n'avait aucun rapport, dans ce pays, avec les politiques éducatives...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Le raisonnement est tordu : on admet d'office qu'il y a un certain nombre d'enfants en échec! Comme si une institutrice pouvait s'autoriser un pourcentage de perte. On parle d'enfants, pas de<br /> produits. J'ai discuté avec une institutrice de CP : elle assumait que 5% de ses élèves ne lisent pas bien en passant au CE1. Si ce n'est pas de l'élitisme...<br /> <br /> <br /> Heureusement que les insitutrices dans les classes sont moins idéologues que ça. <br /> <br /> <br /> <br />